Effectivement, les explications de Bruno Lesterlin, dirigeant des marques LDT, ORCA et MTLF sont claires.
Pour que l’accédant comprenne bien, la RT2012 impose des changements importants dans la construction. La valeur maximale est définie en valeur absolue, c’est-à-dire en Kwh/m2/an. Le maximum étant fixé à 50kwh/m2/an ou 60kwh/m2/an éventuellement, selon les zones géographiques.
Cette valeur est modulable en fonction de la surface de la maison et le lieu de la construction mais il ne faut surtout pas hésiter à se faire expliquer par le constructeur.
Alors maintenant, la création du Bbio, qui est un indicateur qui prend en compte l’entière conception bioclimatique c’est à dire la totalité de l’isolation du bâtiment, sa conception et l’inertie de la maison, est la grande différence entre le BBC (RT2005) et la nouvelle RT2012, obligatoire pour le constructeur à partir du 1er Janvier 2013; concrètement, comme le souligne Bruno Lesterlin, cette différence se situe dans l’orientation de la maison pour le Bbio et le respect du 1/6è d’ouvertures (fenêtres, baies, portes) par rapport aux mètres carrés construits.
Le plus intéressant serait de savoir comment les simulations et les tests de perméabilité à l’air seront réalisés.
Car sous la RT2005, cela n’est pas franchement contrôlé; tout du moins en pratique.
La réduction énergétique c’est bien, mais la réalité d’avoir effectivement une maison très peu énergivore c’est mieux!