Poursuivons le récit de la construction d’une maison de A à Z, commencé il y a quelques mois. Nous avions laissé M. et Mme Bristol au début de leur aventure, après qu’ils aient trouvé un terrain, puis un constructeur CCMI. Après en avoir consulté plusieurs, ils avaient choisi de faire construire leur maison avec MTLF, un constructeur parmi ceux que je connais bien.
Ensuite, ils ont défini le modèle de maison qui leur convenait et son agencement dans le cadre de l’avant-projet avec leur constructeur. Enfin, après s’être assuré de pouvoir financer la maison, grâce à un prêt aidé, la dernière étape de cette phase préalable à la construction proprement dite, la demande de permis de construire avait été déposée et acceptée. Les travaux pouvaient enfin commencer !
Le début des travaux : Travaux extérieurs et préparatoires
Avant de s’occuper des fondations et du vide sanitaire qui soutiendront la maison, il s’agit de préparer le terrain pour la construction, et de le rendre accessible, et d’y intégrer certains éléments qui ne pourront plus être ajoutés par la suite :
- Chemin d’accès pour les engins de chantier et protection du trottoir de la rue, étape obligatoire et nécessaire pour le bon déroulement du chantier et les relations avec le voisinage et les autorités municipales.
- Raccordements privés des réseaux divers (électricité, eau, téléphone, etc.) au réseau municipal : les différents éléments sont enfouis en sous-sol de manière à pouvoir les faire passer dans la maison aisément par la suite.
- Installation d’un puisard pour la récupération des eaux pluviales : un puisard s’installe dans un trou, et permet de récupérer l’eau de pluie et de drainer l’humidité du sol, de manière a garantir sa qualité au fil du temps et à assurer la stabilité et la santé de la maison.
- Nivelage du terrain pour préparer le sol pour les fondations et la construction toute entière : il est important de réagréer le sol avant de commencer la construction.
Les fondations et le vide sanitaire
Pour une maison saine et solide, il est important de bien soigner les fondations. En répartissant de façon homogène les différentes charges du bâti, elles permettent d’assurer la pérennité et la stabilité de la maison.
Pour la maison de M. et Mme Bristol, MTLF a préconisé des fondations simples, puisque la nature du sol est bonne et ne présente aucune anomalie particulière et une densité et une stabilité correctes.
Il s’agit de fondations peu profondes sur semelles filantes. Concrètement, on creuse des tranchées correspondant à la forme de la maison, dans lesquelles on coule du béton armé.
Le système des fondations à semelles filantes le plus courant sur un sol qui ne présente pas de caractéristiques ni de défaut particulier est de construire ensuite un vide sanitaire sous le plancher bas de la maison.
Celui-ci assure une aération et une protection de la maison contre l’humidité, l’inondabilité, d’éventuels mouvements du sol, la présence de radon ou encore de termites.
La maison de M. et Mme Bristol est construite un vide sanitaire de 70 cm, une hauteur standard et suffisante pour remplir ses missions.
Le plancher bas et les murs de la maison
Une fois le vide sanitaire construit sur les fondations, on peut commencer à installer le plancher du rez-de-chaussée. Celui-ci est coulé en béton, prémonté avec un isolant en sous-face et soutenu par un système de poutrelles.
On fait passer les conduits et canalisations des différents réseaux (eau, électricité, gaz éventuellement, téléphonie, etc.) par le vide sous plancher, qui joue également un rôle d’isolant.
Vient ensuite le montage des murs extérieurs de la maison, ici en béton. Une fois acheminés sur le chantier, les parpaings sont montés sur le plancher bas, de manière à former les parois extérieures de la maison, avec l’espace des ouvertures (portes, fenêtres, etc.).
Le plancher haut et les pignons du toit
Rappelons qu’il s’agit ici d’une maison à étage avec combles aménagés. Elle comporte donc avec un plancher haut entre le premier et le second étage. Une fois la hauteur du premier niveau atteinte, celui-ci est mis en place sur des poutrelles métalliques insérées dans le bâti.
Le plancher est ensuite isolé, en portant une attention particulière aux ponts thermiques, qui sont source de déperdition d’énergie et qui font l’objet de la Réglementation thermique 2012.
Ensuite on monte les murs de l’étage et les pignons pour fabriquer le dernier étage sous le toit, que M. et Mme Bristol se réservent la possibilité d’aménager plus tard. Le plancher des combles prend appui sur la partie basse de la toiture.
La maison prend forme, elle ressemble déjà à ce qu’elle sera.
Et enfin la charpente !
Les éléments préfabriqués de la charpente arrivent sur un camion adapté, avant d’être montés et assemblés sur les murs.
Il s’agit d’une charpente fermette, la plus courante en général, et qui permet de conserver une grande hauteur sous plafond, et convient donc parfaitement aux maisons avec combles aménagés.
Une charpente fermette est composée de plusieurs éléments préfabriqués en usine :
- deux arbalétriers à poser sur les pignons,
- un certain nombre de fermes pour soutenir la toiture, disposées verticalement à une distance régulière les unes des autres pour répartir les charges et soutenir la toiture,
- des liteaux, posés horizontalement sur les fermes, pour accueillir la couverture du toit,
- des entretoises pour soutenir le plancher, etc.
Ces éléments sont légers et leur assemblage se fait simplement, à l’aide de connecteurs métalliques.
A ce stade, la maison semble presque terminée, mais il reste pourtant de nombreuses étapes à franchir avant la réception du chantier.
Il faudra encore couvrir le toit, installer les menuiseries, mettre en place l’électricité, l’eau, etc., installer les sanitaires et les éléments de base de la cuisine, avant de passer à la décoration.
Lisez le premier épisode de la construction de la maison MTLF de M. et Mme Bristol ici
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